La santé des femmes au cœur d’une étude d’envergure

Actualités

Temps de lecture3 minutes

Imprimer la page

j'aime l'article

La santé des femmes est un enjeu majeur. À la veille du 8 mars, Journée des droits des femmes, notre groupe dévoile les résultats d’une étude d’ampleur réalisée avec le cabinet BVA Xsight auprès du grand public et des employeurs du privé et de la fonction publique.

Au sein de l’engagement de notre plan stratégique VYV 2025 « Œuvrer pour la préservation du capital santé », notre groupe ambitionne de bâtir, en 2024, une stratégie globale sur la santé des femmes avec un positionnement différenciant. Pour ce faire, il a souhaité réaliser une étude d’envergure pour cerner les attentes et les besoins de la société.

Menée sur plusieurs mois, l’étude BVA Xsight a permis d’interroger plus de 3 000 Français dont plus de 2 000 femmes, ainsi que 400 employeurs. Enseignements principaux : des préoccupations quant à la santé mentale, un manque de connaissances des risques cardiovasculaires ainsi que des inégalités entre les femmes et les hommes encore trop marquées.

Le lien entre forme physique et forme mentale mis en évidence

La crise sanitaire a eu de nombreux impacts sur le moral des Français et la santé mentale est rapidement devenue un sujet de préoccupations. L’étude démontre que le sujet est toujours d’actualité. Ainsi, près de 4 femmes sur 10 ne s’estiment pas en bonne santé sur le plan psychique contre 3 hommes sur 10. Lors des consultations avec un professionnel de santé, 40% des femmes déclarent ne pas recevoir suffisamment d’écoute sur le sujet du stress et de la charge mentale.

La santé des femmes en entreprise

Cette absence d’écoute et de compréhension se vérifie également dans le milieu professionnel puisque seulement 8% des femmes actives déclarent être à l’aise pour parler de leur santé à leur employeur avec comme justification la peur d’être jugées, la thématique trop intime, voire la honte… Autre chiffre révélateur : 73% des femmes pensent que les jours d’arrêt de travail pour troubles féminins les pénalisent au travail. Un avis partagé par 68% des employeurs. Et si 66% de ces derniers estiment que la santé des femmes est un sujet à adresser au sein de leur structure, seules 9% des entreprises déclarent une politique bien installée et ont déjà financé des actions.

Une profonde méconnaissance des risques cardiovasculaires

L’étude relève également la méconnaissance des maladies cardiovasculaires, pourtant première cause de mortalité chez les femmes. Ainsi, seulement 1% des femmes citent les risques cardiovasculaires comme problème de santé féminin. Un manque d’information ou de connaissance lié au fait que, selon l’enquête, 58% des femmes n’abordent pas le sujet lors de consultations médicales et 40% considèrent ne pas recevoir assez d’écoute sur le sujet.

Cette étude démontre qu’il reste des progrès à faire en accompagnement et sensibilisation. 89% des répondants pensent d’ailleurs que leur mutuelle peut être un acteur légitime pour mieux accompagner les adhérents sur le sujet.